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L’objectif essentiel des entreprises suivant les période économique




L’objectif essentiel des entreprises – la préhistoire 1945-1974

Développer la production afin d’augmenter le chiffre d’affaires garantissant par ailleurs une marge très confortable.
Le calcul « ascendant » des prix de ventes ne souffrait d’aucune limite (voir figure)

Notons qu’à l’époque les achats constitués essentiellement de matières premiers ne représentaient qu’environ 20%  du chiffre d’affaires de l’entreprise.

Lorsqu’il s’agissait très exceptionnellement de baisser les prix de vente, on agissait successivement :
·         Sur la marge, puisqu’elle était substantielle ;
·         Sur la main d’œuvre (baisse des salaires ou automatisation) ;

L’objectif essentiel des entreprises –  la révélation 1973-1998:

Le premier choc pétrolier marque la fin de croissance. Ce quadruplement du prix du pétrole décidé par l’OPEP a provoqué de nombreux déséquilibres dans les pays occidentaux : inflation ; aggravation des déficits commerciaux liés à la facture pétrolière, ralentissement de la croissance imposé par la hausse des coûts de production et les déficits extérieurs, montée du chômage. S’ensuit une réduction de l’investissement et une baisse de la confiance des  ménages qui se mettent à épargner. Privés d’une forte croissance, confrontés à une concurrence forte et plus lointaine, l’occident doit revoir ses schémas industriels et économiques. En bref, l’économie de marché remplace l’économie de la production.
Développer des produits dont le prix et dicté par le marché avec une marge minimum permettant de survivre.
Le calcul des coûts devient donc logiquement « descendent » car il devient indispensable de valider a priori la pertinence de chaque nouveau projet (voir la figure).

Il devient donc impérieux pour les entreprises de rechercher des pistes de réduction des coûts leur permettant de rester présentes sur des marchés maintenant très concurrencés :
·         Baisse des coûts ;
·         Baisse des prix d’achats ;
·         Externalisation des activités en dehors du cœur de métier ;
La maîtrise des achats apparaît comme un contributeur à l’atteinte des ces objectifs vitaux d’autant plus que la part achetée passe conséquemment à plus de 50 % du chiffre d’affaires.

L’objectif essentiel des entreprises – depuis 1990 :

La chute du mur de Berlin en 1989 suive par l’éclatement de la bulle internet vont à nouveau changer les repères. Si nous demeurons en économie de marché, celle-ci devient « ultra » mondiale. Les barrières géographiques, voie politiques et commerciales tombent les unes derrières les autres. En outre l’information circule à vitesse de la lumière partout sur terre révélant des sources d’approvisionnement et débouchés  et débouchés commerciaux jusqu’à présent largement sous estimés. Les affrontements Est-Ouest terminés fournissent des opportunités à des pays plein de potentiel. Etant donnée l’étendu du terrain de jeu commercial, la concurrence est exacerbée et multiple.
Dans les pays occidentaux, les grandes entreprises sont alors prêtes à diminuer leur taille et à se réorienter vers des marchés connexes, parfois très éloignés de leur métier de base. Ainsi, telle multinationale originellement spécialiste des technologies électriques se dirige vers le marché de la finance et du conseil en achats. Un groupe du bâtiment développe des activités dans le domaine du multimédia.
Cela nécessite d’acquérir des compétences en un temps record en ayant recours le plus souvent à des fournisseurs extérieurs.
Focus sur la marge, développement d’achats stratégique de fait, voici deux bonnes raisons de continuer à développer la fonction d’achats.

voir aussi : Le fondement financier de la fonction achats (l’effet de levier)





Nos Références: 

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