Dans un contexte où toutes les forces vives de
l’entreprise doivent converger pour garantir l’atteinte de la marge, les achats
se révèlent comme un levier plus efficient que celui traditionnellement proposé
par la force de vente, dans un contexte où les prix de vente ne peuvent
croître. Prenons ainsi la situation d’une entreprise correspondant à la moyenne
française en terme de montant d’achats, de frais fixes et de valeur ajoutée
(VA) comparés au chiffre d’affaire (CA), un gain de 5% sur les dépenses
d’achats, toutes choses égales par ailleurs, correspond à un montant que l’on
retrouve intégralement dans la marge (voir la figure) cependant, pour obtenir
la même progression de marge (+25 %), il faut réaliser un effort de + 12,5% sur
le volume des ventes.
Un tel constat réalisé par la direction d’une
entreprise contribue à lancer le processus de développement de la fonction.
Celui-ci consiste à la transformer en véritable service achats doté des moyens
humains, matériels et financier.
1- Les quatre facteurs d’évolution influents :
Même si le contexte très global favorise l’émergence
d’une fonction achats majeure dans les entreprises, toutes n’éprouvent pas le
même besoin de développer la leur. Différents facteurs expliquent ce phénomène.
(Voir la figure)
a-
La taille de l’entreprise :
Le seuil d’effectif minimal à partir duquel le service
achats apparaît dans l’entreprise se situe à partir de 100 salariés, car en
deçà on ne justifie pas un poste à temps plein. En outre les petites
entreprises commencent tout juste à s’imaginer des stratégies pour
« peser » face à leurs « très gros » fournisseurs.
b-
L’activité de l’entreprise :
L’industrie (notamment automobile) accorde
historiquement à la fonction achats une importance plus forte que le domaine
tertiaire. La distribution, spécialisée ou non, se situant au milieu.
L’explication provient principalement du poids
financier des deux postes de dépenses les plus importants, les achats et la
masse salariale (voir le tableau).
|
Tertiaires
|
||
Achats / CA |
60 %
|
30 %
|
|
(Salaire+charge) / CA |
30 %
|
60 %
|
·
La visibilité des achats par le client final : Service
après les avoir transformés, assemblés ou intégrés. C’est l’activité principale
des secteurs de l’industrie mais aussi des distributeurs fabriquant eux-mêmes
sous leur propre marque.
·
Achats de négoce : l’entreprise qui commercialise sans
transformation les produit ou prestations qu’elle achète. Cela correspond bien
sûr à l’activité principale de la distribution où la marge s’obtient
directement par différence entre prix d’achats et prix de vente.
·
Achats indirects : ce sont les produits ou prestations
dits « de fonctionnement » invisibles directement des clients finaux.
C’est le cas de nombre d’entreprise de service et c’était celui du secteur
bancaire.
·
La visibilité des achats par le client final : Service
après les avoir transformés, assemblés ou intégrés. C’est l’activité principale
des secteurs de l’industrie mais aussi des distributeurs fabriquant eux-mêmes
sous leur propre marque.
·
Achats de négoce : l’entreprise qui commercialise sans
transformation les produit ou prestations qu’elle achète. Cela correspond bien
sûr à l’activité principale de la distribution où la marge s’obtient
directement par différence entre prix d’achats et prix de vente.
·
Achats indirects : ce sont les produits ou prestations
dits « de fonctionnement » invisibles directement des clients finaux.
C’est le cas de nombre d’entreprise de service et c’était celui du secteur
bancaire.
C-
La matérialité des achats :
La facilité apparente qui émane des achats de biens
matériels, les met en avant au sein des entreprises qui en comptent beaucoup.
Les prestations de service et notamment
intellectuelles, ne sont guère prioritairement traitées par les services
achats.
voir aussi : L’objectif essentiel des entreprises suivant les période économique
voir aussi : L’objectif essentiel des entreprises suivant les période économique
0 Commentaires