About Me

Les stratégies axées sur les coûts


Une telle approche vise prioritairement l’obtention de coûts complets les plus faibles possible.
Elle s »appuie sur la théorie de l’effet  d’expérience, elle-même corroborée par l’observation  empirique d’un certain nombre de secteurs économiques. Cette théorie part du constat, déjà abordé plus haut, selon lequel le coût unitaire complet  d’un produit décroît exponentiellement (courbe d’apprentissage ou d’expérience) en fonction des quantités cumulées vendues. En coordonnées logarithmiques, cette relation entre le coût  et les quantités produites cumulées suit une loi linéaire.
Les causes de l’effet d’expérience sont multiples. Principalement :
·         Des économies d’échelle dues à un  effet de taille. Des approvisionnements permettant l’obtention de coûts d’achats plus faibles par augmentation des volumes de matières et composants et globalisation des besoins. Des coûts fixes d’étude, de production et commerciaux s’amortissant sur des quantités plus élevées.
·         Des améliorations par apprentissage. Qu’il s’agisse d’amélioration du processus de production et des modes opératoires diminuant les temps opératoires, d’investissements de productivité en machines et matériels à cadence plus élevées, ou du développement de l’automatisation.
Poussée à son terme, cette stratégie permet au leader d’être le maître du prix du marché, et donc d’accepter des concurrents moindres en s’assurant la meilleure productivité, ou bien de pratiquer des baisses de prix (étant le seul à pouvoir les supporter) en visant l’élimination progressive des autres concurrents.
Au plan industriel, cette stratégie implique le plus souvent :
·         Des unités de grandes tailles de façon à diminuer les coûts fixes rapportés aux quantités fabriquées avec, le plus souvent, un processus de production très automatisé.
·         Un développement fréquent de la délocalisation industrielle au niveau mondial (si les structures de coûts comportent des postes main d’œuvre ou matières importants.
·         Une centralisation poussée des activités d’études et d’achats, et plus généralement de toutes les activités fonctionnelles.
·         Souvent des accords contractuels d’approvisionnement des matières et composants dans le cadre de relations suivies avec les fournisseurs.
·         Une gamme de produits très standardisés (généralement sous forme de variantes limitées d’un produit de base) à durée de vie la plus longue possible.
Dans tous les cas, cette recherche systématique du coût le plus bas nécessite, plus que dans une autre stratégie, l’analyse approfondie des structures de coût industriels et d’approvisionnement pour identifier les potentialités d’économies. Néanmoins, cette stratégie présente des risques qui sont les suivants :
·         L’apparition de produits de substitution relevant par exemple d’une nouvelle technologie (ce risque disparait si les barrières d’entrée dans le domaine sont importantes).
·         Une évolution rapide des attentes clients imposant une flexibilité et une différenciation progressive des produits en sous-gammes ne peut gérer par des équipements et un savoir-faire unique ;
La difficulté de gestion et les risques sociaux associés à grandes unités industrielles

Nos Références: 

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires