Internet
a pour effet de modifier le modèle économique des entreprises, leur stratégie
et par là même leur organisation. De nouvelles applications plus ou moins
intégrées à internet voient donc le jour.
Le portail d’entreprise :
Un
portail désigne une application internet dont le but est de présenter
l’entreprise, ses acteurs, catalogue de services et de produits sur le réseau
internet.
Dans
la pratique, un portail répond à trois domaines d’application :
* Les applications dite « B to E » (business to
employee ». ce sont des applications
internet destinées à améliorer la productivité en améliorant la communication
interne de l’entreprise (messagerie, prise de rendez-vous, communication d’entreprise) ;
* Les
applications dites « B to B » (business to business) dont l’objectif
est d’améliorer la productivité des échanges de l’entreprise avec ses
partenaires ;
La
communication de masse de l’entreprise avec le public autour des services. (Voir
schéma),![]() |
Portail d'entreprise |
Les logiciels de gestion intégrés :
Un
des soucis des entreprises est disposé d’outils de gestion leur permettant
d’améliorer leur productivité, leur compétitivité et donc leur adaptation aux
règles de leur marché. Les ERP (ou Entreprise Resources Planning), désignent
une famille de produits capables de répondre à ces besoins.
Un
ERP est une suite logicielle dont l’ambition est de répondre à tous les besoins de gestion de
l’entreprise. Ces produits ont été crées en Allemagne afin de rationaliser les
processus liés aux rachats en fusion des entreprises. Les principaux acteurs de
ces applications sont : SAP, People Soft, Oracle et J.D Edwards.
Une
des caractéristiques de ce type de produit est d’être structurante pour
l’entreprise qui le mettra en œuvre. L’organisation s’effectue autour de l’ERP.
C’est l’organisation de l’entreprise qui s’adapte au produit, ce qui est une
démarche tout à fait nouvelle.
Les
services attendus d’un ERP sont les suivants :
Garantir
au client l’unicité de l’information ;
Une
mise à jour en temps réel des informations modifiées, appliquée dans tous les
modules concernés ;
Fournir
des pièces d’audit pour garantir la traçabilité des opérations de
gestion ;
Couvrir
soit une fonction complète, soit la totalité du système d’information de
l’entreprise.
Le business to business :
Internet
a eu pour effet de mettre en relation des entreprises parfois concurrentes,
parfois partenaires. Cette organisation nouvelle leur permet d’interagir
rapidement face à une situation donnée, par exemple le lancement d’un appel
d’offre international.
Le
business to business est un modèle économique fondé sur l’organisation des
relations entre des acteurs économiques qui communiquent entre eux par interne
et qui seront en mesure de réagir ensemble à une situation. Les entreprises qui
adhèrent à ce modèle se feront référencer sur le Web dans des protocoles
spécifiques.
Le CRM :
Un
des soucis des entreprises face à la concurrence est de conserver le socle de
leur clientèle. De nombreuses études ont montré qu’il coûtait en effet plus
cher de recherche un nouveau client que de conserver ceux que l’on a.
![]() |
Architecture CMR |
Pour
répondre à ce besoin, toute une palette de produits destinés à la gestion de la
relation clientèle par internet s’est développée sous le nom de CRM (Customer
Relation Management) ; voir figure.
On
analyse systématiquement le comportement du client grâce à des outils d’aide à
la décision, et on lui envoie des informations variées ponctuelles
(anniversaire des enfants, proposition de promotion, etc).
Les outils d’intégration :
Si
le cycle de vie composants matériels d’un système est court, il n’en est pas de
même des applications.ces dernières restent en place des années tant que le
service rendu est jugé acceptable par utilisateurs. Se pose alors la question
de leur intégration avec de nouvelle applications : c’est le domaine de
l’EAI (Entreprise application interface).
L’intégration
de ces applications est réalisée par un composant n’appartenant ni au système
ni aux applications mais chargé d’établir le lien entre les deux : c’est
le middleware. La raison d’être de ces composants est de permettre aux acteurs
du système d’information (programme ou utilisateur) d’échanger des données sous
la forme de messages.
Les catalogues :
Le commerce
électronique fait exploser le nombre d’informations nécessaires à la
description des produits. La difficulté réside dans la façon dont est
classifiée la nomenclature afin que le navigateur puisse parvenir au produit
souhaité avec le minimum d’effort. Chaque entreprise, chaque métier dispos de
son propre système de classification.
Une
approche normative est conduite en Europe par l’EAN (European Article
Numbering) et GenCode.
L’informatique décisionnelle :
L’informatique
décisionnelle est destinée à fournir des outils capables d’analyser les masses
importantes de données issues du système d’information de l’entreprise.
Cette
analyse doit conduire à des prises de décision d’ordre stratégique, tactique et
opérationnel. De nouveaux produits, les ETL (Extaction transformation loading)
vont permettre la recherche d’informations dans des bases de données
hétérogènes pour pouvoir les intégrer et les analyser.
L’administration du système :
Ce
domaine, lié à l’exploitation et à la logistique a pour finalité de garantir un
service de bout en bout entre les utilisateurs, les clients du système
d’information et les services
d’application. L’administration système met en œuvre un certain nombre de
tâches qui sont :
La
gestion des configurations matérielles et logicielles ;
La
comptabilité des ressources consommées à fins de facturation interne ou
externe ;
La
sécurité et la sûreté de fonctionnement ;
La
gestion de la performance et de la qualité du service ;
La
gestion des incidents, de l’assistance aux utilisateurs et de la disponibilité.
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