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L’évolution du modèle économique dans les entreprises




Internet, par la rapidité des transactions qu’il permet a révolutionné l’économie mondiale. L’abondance de l’information, la demande plus exigeante en matière de prix et de services, les nouvelles habitudes des consommateurs ont mis à l’ancien modèle de l’économie.  Les facteurs déterminants à la base du nouveau modèle économique sont la rapidité et le faible coût des transactions.
Le commerce électronique ou e-business a conduit les entreprises à repenser leur stratégie et donc leur système d’information. Un des effets de la nouvelle économie est de remettre en cause le schéma traditionnel de la relation de l’entreprise avec ses clients, ses fournisseurs, ses partenaires et ses concurrents. La recherche des meilleurs coûts de production, le développement de nouveaux marchés, la proposition des offres s’effectuent désormais par internet. (Voir figure).


La structuration traditionnelle des échanges autour d’économies d’échelle est remise en question. Les entreprises en réseau sont désormais la trame de l’organisation du commerce électronique. Elles sont, selon les circonstances, partenaires sur certaines affaires et concurrentes sur d’autres. Les relations avec les clients potentiels s’effectuent par internet.



La gestion :

La compétition entre les entreprises a mis en évidence le besoin de moyens de gestion plus fins. Les décisions administratives doivent être prises à niveau plus opérationnel, ce qui suppose de disposer d’outils de gestion plus fins et de logiciels d’aide à la décision qui soient capables d’analyser les masses d’informations disponibles stockées dans des entrepôts de données.

L’intégration :

La mise en place d’application en réseau suppose que soit résolue la gestion de leur interopérabilité. Cette technique a donné naissance à une nouvelle spécialité : L’EAI (Entreprise application intégration).
Longtemps, la question de l’intégration fut gérée par le biais d’applications propriétaires. La normalisation de la structure des données avec XML conduit à redéfinir un format de données normalisées et la mise en relation des applications autour d’une structure de bus logique.


Le marketing :

Le marketing est un des moyens, pour les entreprises, de conserver un certain contrôle sur leur marché. Pour économiser les coûts de distribution, accéder directement au client final et donc se passer des intermédiaires, de nouvelles applications sont proposées sous le nom de CRM (Customer Relation Management). Le principe consiste à établir des liens avec les clients au travers d’internet.
L’entreprise est en mesure de présenter son offre de produits et de services par des portails. Ces derniers se présentent comme une interface entre les clients réels ou potentiels d’une entreprise et l’entreprise elle-même.

La sécurité :

La communication et donc les transactions commerciales sur internet sont hypothéquées par les risques de violation des échanges par des tiers mal intentionnés.
La fraude, les attaques virales, sont freins au développement des applications en réseau.
On considère qu’il naît un virus sur internet toutes les trois minutes, et qu’il faut sept minutes pour trouver la parade.
Ces risques génèrent un certain nombre d’exigences :
·         Authentification des messages ;
·         Confidentialité des transactions ;
·         Traçabilité des transactions ;
·         Non-répudiation des transactions.
La sécurité devient désormais un des composants du système d’information.
L’administration :
L’administration du système d’information fournit des outils décisionnels dont l’application recouvre trois niveaux distincts :
·         Les décisions d’ordre opérationnel qui concernent le fonctionnement et la bonne marche des composants matériels et logiciels du système d’information. C’est le domaine de la supervision et de l’exploitation ;
·         Les décisions d’ordre tactique, qui ont pour but de vérifier que l’architecture des moyens est adaptée aux objectifs de qualité ;
·         Les décisions d’ordre stratégique qi ont pour but d’assurer l’adéquation de l’architecture du système d’information à la stratégie de l’entreprise.
Les contraintes financières :
Des années durant, l’informatique rendait des services dont on estimait l’évolution en termes de coûts inutile ; cette époque est révolue. Des charges croissantes associées aux interrogations portant sur les gains de productivité afférents ont mis en lumière la notion de coût dit « d’appropriation » d’une solution complète. Il s’agit de mesurer l’utilité du service informatique sur une base financière. Il s’agit donc de mesurer les charges de mise en œuvre d’une application, de maintenance et de mise à niveau. Cette démarche permet de justifier la rentabilité financière d’un projet.
L’évolution de ces charges d’appropriation prend en compte trois aspects des dépenses :
·         Les coûts d’investissement, achat, formation, développement ;
·         Les coûts d’exploitation ;
·         Les coûts d’extension du matériel lorsque ce dernier arrive à saturation.


L’expérience montre que l’évolution de l’économie est incertaine, les facteurs politiques, géopolitiques, écologiques étant de nature à modifier d’une manière radicale le comportement des individus. Les experts, comme les hommes politiques, ne sont capables de produire des prévisions crédibles qu’à court terme.
Comme l’imprévisible est devenu une certitude, les entreprises ont besoin de mettre en place un système d’information capable de réagir rapidement à des situations nouvelles.

Voir aussi : L'évolution de l'informatique dans les entreprises

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