La
notion de production ne doit pas être limitée au seul domaine industriel. En en
effet on l’applique couramment aujourd’hui aux domaines de l’agriculture, du
bâtiment, des arts et spectacles, etc. On parle ainsi de production
cinématographique ou télévisuelle, de produits de placements financiers, de
produits de formation.
Quelle
que soit la situation considérée, la production peut être assimilée à un
processus de transformation se développant autour d’un ensemble de flux physiques (matières
impliquées dans la transformation) et de flux d’information (données techniques
sur les matériaux et procédés de fabrication, données commerciales sur les
produits et marchés) servant au pilotage du système. (voir la figure)
Nous
pouvons constater que les biens ou services produits par l’entreprise (sorties)
sont toujours obtenus à partir de bien ou services (entrées) existant, à un
stade intermédiaire et dans un état moins élaboré, sur le marché amont.
L’entreprise
ajoute de la valeur à ces « entrée » en créant des produits
potentiellement plus proches des attentes et besoins du consommateur. C’est la
raison pour laquelle d’ailleurs, ce dernier accepte d’en acquitter le coût. Du
point de vue économique et comptable, il y a création de valeur ajoutée.
Pour
réaliser les objectifs qu’il s’est fixé, tout système de production organise et
spéciales ses moyens afin de leur faire assurer les fonctions essentielles à sa
survie et à son développement.
Dans
le cas notamment de l’entreprise industrielle moderne, on distingue les
fonctions de marketing, recherche et développement, études et méthodes, etc.
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