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Le rôle stratégique des achats


     

1-      Les fondements  de la fonction achats :

Les achats c’est une fonction :
·         Une fonction incontournable mais un métier tout juste reconnu
·         Des raisons impératives de développer la fonction
·         Des secteurs d’activité et des domaines d’achats qui font évoluer la fonction progressivement partout.

    2-      Historique

Étrange de parler d’histoire pour une fonction qui n’est réellement visible que depuis trente ans. Celle-ci existe pourtant depuis toujours  puisque la loi impose l’enregistrement codifié des dépenses et des factures de chaque entreprise. En fait, c’est l’évolution macro-économique des sociétés industrielles depuis soixante ans qui a lentement et progressivement révélé   l’intérêt stratégique de la fonction au sein des entreprises. Cependant, l’influence récente des pays émergents accélère le processus.

Le schéma très général suivant illustre cette évolution (voir figure suivant) :


Le conflit mondial terminé, chaque pays entame sa reconstruction.  La demande s’affirme donc face à une offre rendue inopérante. Les produits s’arrachent « à tout prix », au sens fort du terme, puisque la concurrence est  quasi inexistante, du moins en tout début de période. Les producteurs réalisent « ce qu’ils veulent », les clients achètent ce qu’ils trouvent, quand c’est disponible, quitter à patienter. Six mois voire un an ne sont pas rares pour acquérir une automobile, dont il n’est bien entendu pas question d’en choisir la couleur, ni les quelques options. Les pannes quant à elles font partie du paysage.
C’est l’économie de production dans toute sa splendeur caractérisée par des flux poussés. Les « Trente Glorieuses », tout en faisant oublier les affres de la guerre, ont encouragé la croyance en un occident invincible, doté de systèmes industriels élaborés fondés sur un certain rationalisme, formiste et taylorisme notamment.
Avec le recul, il est intéressant de noter quelques faites révélateurs pour l’avenir :
·         Le recours, au début des années 1960, à de la main d’œuvre bon marché.
·         Les balbutiements de l’offre made in japon, dédaigneusement repoussée : « produits d’un coût anormalement   bas et de qualité médiocre qui ne s’imposeront pas »

Nos Références: 

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