Il y a différents types possible de sous-traitance, ou plutôt
différentes modalités d’utilisation :
·
Selon
que la sous-traitance est structurelle ou purement conjoncturelle,
·
Selon
qu’elle est motivée par des raisons liées à la saturation du potentiel de
production de l’entreprise, ou bien liées à un « savoir-faire »
déterminé.
Lorsque « croise » entre elles ces deux approches
de la sous-traitance, on peut ainsi définir les différentes formes couramment
rencontrées.
1-
Sous-traitance
occasionnelle de capacité :
Dans ce cas, l’entreprise répartit entre une ou plusieurs
autres sociétés des surcharges de travail passagères et/ou imprévisibles.
Il s’agit donc dans le court-terme de faire face aux
contraintes ou aux objectifs de vente,
ou de reconstitution du stock, sans accroître le niveau de capacité propre de l’entreprise.
2-
Sous-traitance
structurelle de capacité :
La sous-traitance procède ici d’une politique. Elle concerne
les entreprises qui souhaitent dégager des possibilités de croissance ou
condamnées à l’innovation et à la recherche d’une plus grande souplesse.
Elle concerne aussi les sociétés qui se trouvent sur des
marchés dont l’activité est saisonnière, et qui vont pouvoir ainsi faire face à
les fluctuations de charge sans être obligées de répondre uniquement par la constitution
de stocks saisonniers, ou bien par une variation équivalente de leur capacité
de production.
3-
Sous-traitance
de spécialité (savoir-faire) :
Toujours de type structurel, cette forme fait référence aux
cas où l’entreprise recherche à l’extérieur un spécialiste maîtrisant des techniques
avancées dans un domaine, ou bien un « savoir-faire » particulier.
Il convient maintenant de passer en revue plus détaillée les
différents critères d’appel à la sous-traitance ou au contraire à l’intégration.
voir aussi : La politique fournisseurs et marketing-achat
0 Commentaires