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Organisation générale et la structure d’entreprise de production

Organisation générale et la structure d’entreprise de production


Pour réaliser les objectifs qu’il s’est fixé, tout système de production organise et spécialise ses moyens afin de leur faire assurer les fonctions essentielles à sa survie et à son développement.
Un axe principal d’action concerne donc l’organisation générale de l’entreprise dont la cohérence et l’efficacité dépendent d’une définition précise :
Des fonctions et des organes (services, sections, postes) chargés de les remplir ;
Des structures mettant en évidence les relations fonctionnelles, hiérarchiques, entre les différents organes ;
Des systèmes d’information utilisés et de l’organisation administrative correspondante (procédures, circuits, documents) ;
Du rôle des hommes et de leurs responsabilités. On ne saurait trop insister sur l’importance des ressources humaines pour l’entreprise et des choix propres à développer un climat et des conditions favorables à la communication et à la réduction des conflits, à la motivation et à la responsabilisation.

Fonctions :

Nous présentons brièvement dans le cadre du tableau suivant les principales fonctions de l’entreprise industrielle et quelques-unes des leurs caractéristiques.
Il convient de noter quelques points particuliers.
Certaines de ces fonctions peuvent être réparties et assumées par plusieurs services. C’est le cas notamment des fonctions : qualité (pour laquelle les contrôles en cours de fabrication peuvent être effectués par le personnel opérationnel), sécurité, entretien et maintenance…
Dans le cas d’une entreprise disposant de plusieurs unités de production décentralisées, les politiques sont élaborées au niveau du groupe et la cohérence dans leur mise en œuvre ne peut être effective que par l’existence de services fonctionnels rattachés aux directions de ces unités.
Ces services couvrent généralement les fonctions de gestion du personnel, contrôle de gestion, comptabilité industrielle, achats et approvisionnements.
Il est courant par exemple, que les achats de petites fournitures ou de dépannage soient laissées à l’initiative des unités de production en fonction d’un cadre défini par la direction achats. Ce cadre indiquant les fournisseurs locaux, les montants maximum des commandes et les budgets alloués.
Les objectifs de minimisation des coûts de stock (en cours-matières, produits finis) et les contraintes d’environnement (livrer dans les délais de plus en plus courts notamment) ont condit, par voie de conséquence, à privilégier la fluidité des produits, à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.
On a pu ainsi voir l’émergence de la fonction logistique limitée, dans un premier temps, à des aspects purement opérationnels liés aux :
Manutention, stockage, transport inter-usines, distribution avale.
Cette approche est depuis quelques années remise en cause pour les raisons suivantes :
Les opérations de manutention, stockage, distribution sont étroitement imbriquées au processus général de production et doivent de ce fait être intégrées à des politiques d’ensemble de l’entreprise ;
Les impératifs de productivité (recherche d’approvisionnement en juste à temps par exemple) ont conduit les industriels à créer des partenariats avec des professionnels de transport ;
Les coûts de ces opérations représentent de 5 à plus de 20 % du CA et sont appelés, avec les crises successives de l’énergie, à croître. Considérés auparavant comme des éléments indirects subis, ils  deviennent des facteurs clés dans les décisions.
Aussi voit-en aujourd’hui, dans plusieurs entreprises, le champ de la fonction logistique s’élargir à la planification de la production et à la gestion des stocks (matières et produits finis). Intervenant ainsi à un niveau fonctionnel et de direction, elle est en mesure d’assurer l’intégration de données stratégiques (commerciales, financières, équipements), d’optimiser les flux physiques et de dépasser certains conflits (entre services de production et services commerciaux par exemple).

Structure :

Le poids relatifs des diverses fonctions de la gestion de production et leur position dans l’organisation de l’entreprise varient selon les situations. Ils dépendent principalement de quatre facteurs.

Le métier de l’entreprise :

S’il s’agit d’une entreprise travaillant à partir d’un processus de fabrication, généralement très automatisé et fonctionnant en continu (c'est-à-dire à capacité constante), la maintenance des équipements devient essentielle. A l’inverse, la fonction méthode est moins déterminante du fait que le procédé de fabrication est défini dès la construction de l’unité. De même, la main-d’œuvre direct de production est négligeable voire inexistante.
En revanche, dans les industries de transformation organisées en ateliers spécialisés, les fonctions études et méthodes remplissent un rôle fondamental.

Le marché :

Un marché fortement segmenté (industries de la mode, de l’habillement…) et saisonnier entraînera un développement important des fonctions de gestion de la production (planification, programmation, ordonnancement…), des études et des méthodes (produits en constante évolution, recherche de flexibilité des ateliers). Soulignons en outre le rôle clé joué par la fonction marketing dans ce type de marché.

Les produits fabriqués :

Selon  qu’il s’agisse de produits consommables (à destruction rapide : briquets et rasoirs jetables par exemple)  ou de biens industriels (machines, appareils de mesure…), les fonctions qualité, maintenance et soutien logistique après vente, bénéficieront de statuts différents dans l’organisation.

La taille :

Effectif, nombre d’unités de production et leur dissémination territoriale…

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