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Les notions de base de l’architecture de système d’information |
La finalité ‘un système d’information est de fournir un cadre aux services organisés en fonction des besoins et des exigences. La définition des services est un cœur de la conception de l’architecture. On définira une architecture comme l’organisation rationnelle des moyens, en vue de fournir des services.
L’architecture est l’art d’organiser des services.
L’architecture du système d’information implique :
La définition des services attendus qui sont mis en œuvre
par des processus ;
La description du modèle d’organisation des services ;
L’établissement de protocoles de communication entre les
services qui, en définissant les règles et le format des données, permettent
l’accès aux services.
Un besoins est une nécessité ou un désir éprouvé par un
acteur ou une famille d’acteurs. La formalisation d’un besoin conduit à énoncer
des exigences qui précisent les conditions dans le cadre desquelles les
services seront rendus. Ce sont par exemple des conditions de temps de réponse,
ou de disponibilité de résultats.
Un service désigne une action qui répond à un besoin. Un
élément de service désigne l’entité adressable qui fournira le service. C’est
un programme, un composant du système, une puce électronique. L’accès à cet
élément de service est identifié par son point d’accès ou SAP (Service Access
Point). C’est par exemple un numéro de téléphone, un URL (Uniforme Resource
Locator). Deux éléments de service communiquent entre eux par le biais d’une
interface.
Une fonction désigne un ensemble de services organisés d’une
manière logique et cohérente. Une action désigne une procédure de traitement ou
l’exécution d’un algorithme faisant suite à la transmission d’un signal par un
acteur. Le service est délivré par le déroulement de processus, lesquels sont
contenus dans un objet identifiable. Un processus désigne une suite ordonnée de
tâches qi s’exécutent à un moment précis et dans un certain ordre. Una
processus est clairement déterminer par son commencement, le traitement
réalisé, les données échangées et les conditions de fin. Les processus sont de
deux types :
Ceux qui sont invoqués par l’utilisateur dans le cadre de
son travail ;
Ceux qui sont réalisés par le système d’exploitation.
Les acteurs sont des objets extérieurs au modèle, ils sont
soit des individus, soit des composants système.
Les protocoles désignent les règles précisant la syntaxe des
échanges entre éléments de service ainsi que le format des données. Ces
échanges sont caractérisés par :
Une origine ;
Une ou plusieurs destinations ;
Un canal auquel est associé un support ;
Un format.
Le modèle décrit la façon dont organisés les processus
destinés à fournir le service. Il est caractérisé par sa topologie,
c'est-à-dire l’agencement des interconnections entre les objets ou éléments de
service. Il permet de décrire la structure d’un système jusqu’à un niveau de
finesse approprié aux besoins.
Concevoir un modèle d’architecture, c’est organiser des
moyens en vue de répondre à des besoins. Ces derniers sont déterminer à la
suite d’une analyse fonctionnelle qui consiste à identifier, classifier,
hiérarchiser les attentes exprimées par les utilisateurs dans des études
d’opportunité. Les résultats sont regroupés sous la forme de fonctions.
La norme NF X50-151 à jeté les bases d’une démarche
méthodologique articulée en six étapes :
- -Détermination du profil de vie du système
d’information et de communication ;
- -Identification de deux types de fonctions :
·
Les fonctions de service, qui traitent des
relations entre les objets,
·
Les fonctions techniques, qui se chargent de
mettre en œuvre les fonctions de services.
- -Ordonnancement des fonctions sous la forme de
diagramme vérifiant la logique de fonctionnement ;
- -Caractérisation et quantification des fonctions
afin d’être en mesure de déterminer des critères de choix techniques ;
- - Hiérarchisation des fonctions en sous-systèmes
(communication, messagerie, administration, sécurité, etc) et détermination des
relations entre les sous-systèmes ;
- - Évaluation des risques de retard et de dérapage.
Au terme d’une telle démarche, on aura déterminé un modèle
d’architecture qui traduit la vision logique du système de communication,
justifie l’articulation des différents composants et organise la circulation
des flux d’informations.
L’ « architecture des moyens » ou
« architecture technique » consistera alors à élaborer plusieurs
scénarios de mise en pratique ou modèle logique, offrant chacun une sélection
justifiée de composants matériels et logiciels.
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